L’indemnisation au rabais des victimes de la Dépakine du laboratoire Sanofi
Des femmes qui ont pris pendant leur grossesse de la Dépakine, l’antiépileptique de Sanofi, se tournent vers la justice. C’est le cas de Julie, dépitée que l’office public chargé des indemnisations à l’amiable, l’Oniam, lui ait proposé une somme « totalement ridicule », selon elle.
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JulieJulie* fait partie des milliers de victimes de la Dépakine, un antiépileptique fabriqué par le laboratoire français Sanofi. Elle vit aujourd’hui avec le sentiment « d’avoir empoisonné [ses] enfants » en ayant pris, pendant sa grossesse, ce traitement soupçonné d’avoir provoqué plus de 30 000 troubles du neurodéveloppement et jusqu’à 4 100 malformations d’enfants nés entre 1967 et 2016.