Justice Analyse

Apologie du terrorisme : une infraction qui a de beaux jours devant elle

Au-delà des signalements très médiatiques adressés par Gérald Darmanin, la justice est confrontée aux propos de parfaits inconnus, d’une gravité variable. Auparavant rares, les poursuites connaissent des pics après chaque attentat depuis une réforme de 2014.

Camille Polloni

C’est sa nouvelle « morning routine ». Chaque jour depuis le 7 octobre, le ministre de l’intérieur signale à la justice des propos qui, selon son analyse, relèvent de l’apologie du terrorisme. Ce délit, puni de cinq ans de prison (sept ans s’il a été commis sur Internet), consiste à présenter des actes de terrorisme, ou leurs auteurs, sous un jour favorable. 

Réservé aux abonné·es

Se connecter

La lecture des articles est réservée aux abonné·es

Se connecter