Le parcours du combattant de deux fichés qui ne veulent plus l’être
Alex et Bernard, deux hommes d’affaires franco-libanais, sont convaincus d’être fichés en raison de leur engagement pro-palestinien dans leur jeunesse. Systématiquement contrôlés lors de leurs déplacements, ils s’estiment harcelés et ont entamé une procédure pour obtenir la suppression de leurs noms des fichiers de l’État.
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EnEn à peine dix ans, le nombre de fichiers de police, de gendarmerie ou des divers services de renseignement a doublé en France. En 2007, un rapport n’en dénombrait que 36. En mars 2009, un autre rapport parlementaire avançait le chiffre de 58 fichiers. Deux ans plus tard, en décembre 2011, ils étaient 62. Et depuis cette dernière estimation, au moins une dizaine de nouveaux fichiers ont été créés. Alex et Bernard (les prénoms ont été modifiés) aimeraient juste savoir dans quel fichier leurs noms ont été inscrits et, si possible, qu’ils en soient rayés.