La Fédération française de tennis tourne le dos à une refondation éthique
La Fédération française de tennis a porté à sa présidence Bernard Giudicelli, l’un des dirigeants mis en cause pour avoir passé un «pacte de silence» autour du trafic des billets. Si la FFT s’enfonce dans la crise, c’est aussi par la faute du ministre qui enterre les scandales.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
AlorsAlors qu’elle connaît des scandales à répétition depuis des années et qu’elle fait l’objet d’une enquête préliminaire ouverte par le parquet national financier, la Fédération française de tennis (FFT) a porté samedi à sa présidence une personnalité, Bernard Giudicelli, qui est lui-même éclaboussé par le scandale. C’est donc un avenir sombre qui s’ouvre pour cette fédération sportive, et si c’est le cas, c’est en grande partie parce que le ministre de la ville, de la jeunesse et des sports, Patrick Kanner, a choisi de ne rien faire.