Au travers de trois villes françaises, Créteil, Givors et Martigues, nous sommes partis à la rencontre d’un électorat d’ouvriers, d’employés, de petits patrons d’industrie et de chômeurs, autrefois acquis à la gauche et qui, aujourd’hui, oscille entre l’abstention, la tentation des extrêmes et un rejet atterré de la politique.
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Créteil (Val-de-Marne), Givors (Rhône) et Martigues (Bouches-du-Rhône), envoyés spéciaux.– Cette histoire pourrait être celle d’une cheminée qui s’élève à soixante mètres dans les airs et que l’on aperçoit de partout à Givors, au centre de cette commune de la métropole lyonnaise. Elle évacuait autrefois les fumées d’une grande verrerie, propriété du groupe BSN (Danone) et l’un des principaux employeurs de la ville. Quand l’usine a fermé en 2003, les bâtiments ont été condamnés puis détruits mais la cheminée, elle, est restée debout, fière au-dessus des ruines économiques de la vallée du Gier. Aujourd’hui, les visiteurs qui passent au loin imaginent que ce conduit rend hommage au riche passé industriel de la région. Si seulement c’était vrai…
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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