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Les lycées marseillais face à l’essor des « tenues islamiques »

S'appuyant sur la loi de 2004, à Marseille, les chefs d'établissement doivent négocier pour éviter l'entrée de jeunes filles en jilbeb. Des cas ultraminoritaires mais qui mobilisent « beaucoup d'énergie », explique un proviseur.

La rédaction de Mediapart

À Marseille, les chefs d'établissements publics s'organisent face à l’essor des « tenues islamiques ». Chacun comme il peut, dans la négociation et le dialogue, raconte Le Monde. À l'entrée du lycée de La Calade, dans le 15e arrondissement, certains élèves se débarrassent quotidiennement de leur tenue couvrante, le jilbeb. « Parmi nos 500 élèves, une dizaine arrive en tenue intégrale  », explique la proviseure Marie-Pierre Van Huffel, qui reconnaît l'augmentation du phénomène. « Quand ces tenues sont apparues il y a deux ans, le recteur d'alors a posé cette règle simple que les vêtements achetés par des circuits islamiques étaient des signes religieux. »

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