Entreprises Chronique

Oui, la DGSE espionne aussi en France

Comment placer sur écoute un adversaire politique sans laisser de traces ? Lorsqu’on y a des amis sûrs, la DGSE offre des garanties de discrétion remarquables. Ce qui rend bien peu probable que l'enquête ouverte sur la mise sous surveillance de Thierry Solère aboutisse.

René Backmann

Est-ce possible ? La Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) a-t-elle, comme l’a écrit Le Monde, placé sous surveillance, en 2012, les téléphones et l’adresse internet de Thierry Solère, à l’époque candidat UMP dissident à l’élection législative des Hauts-de-Seine, face à Claude Guéant, alors ministre de l’intérieur ? Ce dernier, qui avait été battu lors de ce scrutin, proteste de son honnêteté et affirme n’avoir « jamais demandé la moindre écoute téléphonique de quelque personnalité politique que ce soit ». Érard Corbin de Mangoux, qui dirigeait la DGSE au moment des faits, nie de son côté tout rôle dans une telle affaire, qualifiée de « hautement fantaisiste ».

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