La « GUD connection » dans les coulisses du RN

À travers la dissolution du GUD, Gérald Darmanin vise le RN

En pleine campagne des législatives, le ministre de l’intérieur veut interdire le groupuscule néofasciste parisien, qui multiplie les attaques racistes et entretient des liens anciens avec le Rassemblement national. Une annonce opportuniste qui tranche avec ses silences passés sur les violences de l’extrême droite.

Matthieu Suc et Marine Turchi

Gérald Darmanin a annoncé, mercredi 19 juin, qu’il allait « proposer la dissolution » du Groupe Union Défense (GUD). Ce groupuscule d’extrême droite, né en 1968 sous la forme d’un syndicat étudiant, est entré dans la légende de l’extrême droite militante française pour sa propension à faire le coup de poing et ses références néofascistes. Au fil des décennies, il n’a cessé de disparaître et de se reconstituer sous différents avatars.

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