Michel Rocard et Alain Juppé ont remis, jeudi 19 novembre, le rapport que le président de la République leur avait commandé pour définir les priorités et chiffrer la demande de financement du «Grand Emprunt». Sans entrer dans la polémique autour du montant, les deux anciens premiers ministres préfèrent parler d'un investissement public qu'ils chiffrent à 35 milliards d'euros sur 17 actions précises.
«Investir«Investir pour l'avenir». Dès l'intitulé de leur rapport remis aujourd'hui au président de la République, Alain Juppé et Michel Rocard annoncent qu'il s'agit moins, pour eux, de rassembler les Français en proposant au pays un emprunt fédérateur que de choisir les cibles sur lesquelles l'argent trouvera à s'utiliser. En ce sens, on peut dire que les deux anciens premiers ministres se sont tenus strictement à ce qui leur avait été demandé le 6 juillet. «Comme je l'ai indiqué au Congrès le 22 juin, écrivait Nicolas Sarkozy dans sa lettre de mission, je souhaite que s'engage dans notre pays un grand débat sur les priorités qui doivent préparer l'avenir de la France. Un emprunt sera ensuite lancé pour les financer.»