Après la mort de Nahel, la révolte et la répression des quartiers populaires Reportage

À la marche pour Nahel : « il faut qu’ils arrêtent de tuer nos enfants »

Après quatre mois de détention provisoire, l’auteur présumé du tir mortel qui a coûté la vie au jeune Nahel en juin dernier vient d’être libéré sous contrôle judiciaire. Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées à Nanterre pour exprimer leur soutien à la famille et leur incompréhension.

Ramdan Bezine (Bondy Blog)

Nanterre (Hauts-de-Seine).– Jalil arbore un tee-shirt qui exige justice pour Nahel, mais il ne réalise toujours pas ce qui s’est passé. « Je suis allé à son enterrement, j’ai vu son corps de mes yeux, mais malgré ça j’ai toujours du mal à y croire. » Originaire du quartier du Vieux-Pont et ami de Nahel Merzouk, il était évident pour lui de se trouver à ce rassemblement, organisé ce dimanche à quelques mètres à peine de l’endroit où le jeune homme a été tué. Le soleil froid de novembre éclaire la place Nelson-Mandela de Nanterre, mais ne réchauffe personne. Les visages, nombreux à soutenir celle que l’on connaît depuis juin dernier comme « la maman de Nahel », restent graves et gris.

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