En Guyane, le mercure et le plomb enfin placés sous haute surveillance
Alors que les villageois amérindiens de l’intérieur de la Guyane sont hautement menacés par les contaminations au mercure liées aux ravages de l’orpaillage, de nouvelles enquêtes révèlent de sévères expositions des populations au plomb. La contamination par les métaux lourds devient « un enjeu majeur pour la population de la Guyane ».
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Guyane, de notre correspondante – Jusqu’alors, les autorités pensaient circonscrire la surveillance de la contamination au mercure aux 3 500 Amérindiens vivants à l’extrémité des fleuves de l’intérieur de la Guyane. La surveillance risque de considérablement s’élargir : dans une étude toute juste rendue publique, la Société française de toxicologie (SFT) préconise de durcir les contrôles, en abaissant par quatre les normes admissibles de présence du mercure, présent partout en Guyane en raison de la composition des sols, de leur déstructuration et de l’orpaillage. Les dangers sont connus et immenses : sur les fœtus et les jeunes enfants, l’accumulation de mercure cause des atteintes du tissu neural responsables de retards d’apprentissage et des difficultés mémorielles.
Mardi 2 août, une majorité d’électeurs de l’État américain du Midwest a rejeté un amendement à la Constitution locale qui aurait permis la restriction, voire l’interdiction, du droit à l’avortement. Il s’agissait du premier test électoral depuis la révocation de l’arrêt « Roe v. Wade » en juin.
À la suite d’une révolte des emprunteurs, le pouvoir a dû réagir pour stabiliser la situation, mais le vrai problème reste son incapacité à construire un nouveau modèle économique.
Le 20 juillet, des milliers de colons israéliens se sont donné rendez-vous aux quatre coins de la Cisjordanie pour y créer dix nouveaux avant-postes en une soirée, espérant influencer la politique du gouvernement. Au grand dam des Palestiniens, qui voient de plus en plus de terres confisquées, et la violence des colons s’intensifier.
Les vagues de chaleur océanique s’intensifient, comme l’alerte la climatologue du Giec Valérie Masson-Delmotte. Elles causent le blanchissement et la dégradation des récifs coralliens, la mortalité de masse d’oiseaux marins, mais aussi des risques pour la santé humaine à cause de la prolifération d’algues toxiques.
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