Les témoignages de riverains comme de fonctionnaires se multiplient pour mettre en cause les méthodes comme les violences et insultes récurrentes des forces de l’ordre à Aulnay-sous-Bois. Au-delà du cas d’un commissariat ou de certains de ses hommes, l’affaire Théo interroge sur la façon de faire régner l’ordre en Seine-Saint-Denis.
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CelaCela a commencé lundi 6 février. La veille, quatre policiers de la brigade spécialisée de terrain (BST) d’Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) ont été mis en examen pour violences volontaires entraînant une incapacité totale de travail supérieure à huit jours, avec la circonstance aggravante qu’ils sont dépositaires de l’autorité publique, ont agi avec arme, et en réunion. L’un d’eux est également mis en examen pour viol. Il est l’auteur des coups de matraque télescopique à l’origine de la grave blessure à l’anus de Théo L., un jeune homme de 22 ans sans le moindre antécédent judiciaire, qui se serait interposé lors du contrôle d’un de ses amis.