Européennes: Alternative libérale veut récupérer les déçus du sarkozysme
Fondé en 2006 sur les cendres de Démocratie libérale, le parti d'Alain Madelin, Alternative libérale (1.500 adhérents revendiqués), compte présenter «quatre voire cinq listes» aux élections européennes de juin. «A.L.» ne cache pas sa volonté d'attirer «les déçus du sarkozysme». Mais faire l'éloge du libéralisme en pleine crise financière, le pari est osé.
«La«La crise donne à Sarkozy une possibilité supplémentaire d’accroître son pouvoir personnel. On le savait déjà président de la République, de l’UMP, de l’Assemblée nationale, premier ministre, on l’a découvert président de France Télévisions ; avec la crise, il devient patron de la moitié de nos banques et des entreprises du CAC 40.» Cette pique ne vient ni du PS, ni d’Olivier Besancenot, pas même de François Bayrou. Son auteur ? La "descendante" d’Alain Madelin, Sabine Herold, présidente d’Alternative libérale, qui présentera «quatre voire cinq listes aux européennes» (Ile-de-France, Grand Ouest, Est, Sud-Ouest, DOM).