Le Pen et Fillon inquiètent les magistrats

Aux prises avec les juges, Marine Le Pen et François Fillon ne cachent pas leur intention de régler des comptes, si l’un ou l’autre était élu à la présidence de la République. Les magistrats s’en inquiètent, autant pour la justice que pour leur métier.

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C’est un regrettable précédent. Pour la première fois dans l’histoire de la Ve République, deux candidats à l’élection présidentielle (et pas des moindres) sont aux prises avec la justice. Marine Le Pen a, le 10 mars, refusé de se rendre à la convocation des juges d’instruction parisiens qui voulaient la mettre en examen dans l’affaire des salariés du FN payés par le Parlement européen, comme elle avait refusé de se rendre à la police judiciaire le 22 février. La candidate d’extrême droite a excipé de son immunité de députée européenne et invoqué la trêve électorale, alors qu’elle-même, son parti et certains de ses proches sont actuellement visés par cinq enquêtes judiciaires.

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