Psychiatrie: nouvelle alarme de deux parlementaires
Un nouveau rapport parlementaire dresse un état des lieux accablant de la situation de la psychiatrie en France. Si tout le monde a salué la justesse du diagnostic établi par les deux députées, des critiques émergent sur son impensé : le financement des hôpitaux, aujourd’hui saturés.
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Venues pourtant d’horizons politiques très différents, les députées Martine Wonner (LREM) et Caroline Fiat (France insoumise) ont réussi à se mettre d’accord sur le constat, dans leur rapport parlementaire rendu le 16 septembre 2019, et il est salé : « La psychiatrie est en crise, les soignants sont au bord, voire pour certains déjà en épuisement professionnel et les patients en grande souffrance. » Pour poser le décor, ce travail est d’ailleurs dédié, dès les premières pages, aux malades mais également à « Christine, cadre de santé en psychiatrie, qui a mis fin à ces jours et dont le décès tragique a endeuillé les travaux [de la mission] ». Le 22 août dernier, un autre cadre de santé, relevant de l’hôpital psychiatrique de Flers (61), s’est donné la mort dans son établissement, et ses proches se battent aujourd’hui pour faire reconnaître son geste comme un accident du travail.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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