Caméras de surveillance : un contrôle en trompe-l’œil
Censées contrôler l’installation de caméras sur la voie publique, les « commissions de vidéoprotection » des préfectures ont du mal à dire « non ». Mediapart s’est procuré les avis rendus dans l’Ain : sur plus de 700 demandes examinées en trois ans, une seule a été retoquée. Un laisser-faire inquiétant.
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À l’angle d’une laverie, d’un restaurant, d’un assureur, devant la gare SNCF… À Bourg-en-Bresse, modeste préfecture de l’Ain, plus de 1 700 caméras de vidéosurveillance filment la rue ou des établissements ouverts au public, selon les informations de Mediapart. Pour une ville de 41 000 habitants, ce chiffre est impressionnant. Il reflète surtout le laxisme dont font preuve, ici comme ailleurs en France, les « commissions départementales de vidéoprotection », ces instances méconnues chargées d’évaluer, dans chaque département, la légalité des demandes d’installation de caméras et de donner leur avis – certes consultatif mais presque systématiquement suivi par les préfets.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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