Caméras de surveillance : un contrôle en trompe-l’œil

Censées contrôler l’installation de caméras sur la voie publique, les « commissions de vidéoprotection » des préfectures ont du mal à dire « non ». Mediapart s’est procuré les avis rendus dans l’Ain : sur plus de 700 demandes examinées en trois ans, une seule a été retoquée. Un laisser-faire inquiétant.

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À l’angle d’une laverie, d’un restaurant, d’un assureur, devant la gare SNCF… À Bourg-en-Bresse, modeste préfecture de l’Ain, plus de 1 700 caméras de vidéosurveillance filment la rue ou des établissements ouverts au public, selon les informations de Mediapart. Pour une ville de 41 000 habitants, ce chiffre est impressionnant. Il reflète surtout le laxisme dont font preuve, ici comme ailleurs en France, les « commissions départementales de vidéoprotection », ces instances méconnues chargées d’évaluer, dans chaque département, la légalité des demandes d’installation de caméras et de donner leur avis – certes consultatif mais presque systématiquement suivi par les préfets.

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