L'Elysée et ses sondages échappent à une commission d'enquête
Mercredi 20 janvier, la commission des finances de l'Assemblée examinait la demande socialiste de création d'une commission d'enquête sur les sondages financés par l'exécutif. Les députés UMP en ont profité pour sortir l'Elysée du champ d'investigation, par un amendement. Le PS a dénoncé un «viol» des droits de l'opposition. Mais ne renonce toujours pas à sa requête.
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Mercredi 20 janvier, les députés UMP se sont ingéniés, une fois de plus, à endiguer «l'affaire des sondages de l'Elysée». Alors que le PS avait ouvert une brèche, ils se sont empressés de la colmater. La commission des finances de l'Assemblée examinait la demande socialiste de création d'une commission d'enquête sur les études d'opinion financées par l'exécutif. Par un amendement, le parti présidentiel a rayé l'Elysée du champ d'investigation autorisé: seuls les sondages commandés par le gouvernement et les ministères pourront finalement être passés au crible. L'initiative du PS se retrouve vidée de sa substance la plus explosive. Pour la gauche, c'est une nouvelle claque. En novembre dernier, la droite avait en effet tué dans l'œuf une première demande de commission d'enquête socialiste, centrée exclusivement sur les études financées par le «Château», dans la droite ligne d'un rapport de la Cour des comptes qui relevait des «errements»dans le système mis en place par le cabinet de Nicolas Sarkozy.
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par
Valentine Oberti
et Luc Hermann (Premières lignes)
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