Édouard Balladur et François Léotard se battront jusqu’au bout. Et ce n’est pas la Cour de justice de la République (CJR) qui les fera plier, avouer ou même s’interroger. Qu’on parle des marchés d’armement qu’ils ont signés, des intermédiaires chèrement payés sous leur autorité, ou, bien sûr, des financements politiques qui en ont découlé. Au deuxième jour de leur comparution devant la cour, l’ancien premier ministre et son ex-ministre de la défense ont, presque d’une même voix, dénoncé « l’enquête à charge », fondée sur « des rumeurs » (Balladur), ou « l’aveuglement » de la justice (Léotard).
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