Genre

Le second tour pris au piège du genre

Quand Emmanuel Macron s’affiche dans une pose virile, chemise déboutonnée, à l’issue de son meeting marseillais, Marine Le Pen promet de diriger la France en « mère de famille ». Ce duel opposant un homme et une femme, le troisième dans l’histoire de la Ve République, n’échappe pas aux stéréotypes.

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À peine Emmanuel Macron l’a-t-il mentionné en conclusion du débat télévisé mercredi 20 avril, semblant regretter que « l’égalité femmes-hommes » n’ait pas été évoquée. Pendant près de trois heures, le président sortant s’est contenté de quelques phases sur les violences intrafamiliales dans un passage consacré à la sécurité et Marine Le Pen a répété son discours islamophobe à propos de l’interdiction du voile. La campagne fut à l’avenant. Surtout, le duel du second tour a parfois contribué à raviver les clichés sexistes qui structurent nos représentations politiques.

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Depuis le 7 janvier 2023 notre confrère et ami Mortaza Behboudi est emprisonné en Afghanistan, dans les prisons talibanes.

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