Un an après la mort de Steve, Marianne Rostan défend inlassablement le droit à la fête
Avocate des fêtards présents il y a un an à Nantes, quand Steve Maia Caniço a disparu dans la Loire, Marianne Rostan s’est fait une spécialité de la défense des organisateurs de free party partout en France. Portrait de notre partenaire Mediacités.
Hélène Bielak et Marine Forestier (Mediacités-Nantes)
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Lorsque nous la retrouvons comme convenu pour l’interview en visio, le jour n’est finalement pas idéal pour Me Marianne Rostan : elle a une rage de dents. Elle assurera malgré tout l’heure d’entretien avec sa verve habituelle. Comme toujours pour un sujet qui lui tient à cœur. Il y a un an, l’avocate parisienne de 32 ans s’est retrouvée catapultée dans l’affaire judiciaire et médiatique de l’été : la disparition et la mort de Steve Maia Caniço, quai Wilson, à Nantes, la nuit de la Fête de la musique, après une intervention très controversée des forces de police.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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