Neuf mois après la mort de Rémi Fraisse, tué à 21 ans par une grenade offensive lancée sur lui par un gendarme mobile lors des incidents de Sivens, sa famille et ses avocats sont toujours en butte à une forme d’inertie de l’autorité judiciaire, un phénomène que l’on retrouve dans la plupart des dossiers de violences policières. Au point qu’ils redoutent déjà de voir se profiler le spectre d’une nouvelle affaire Zyed et Bouna, dossier qui a duré dix ans avant de se terminer sans que l'État ou ses représentants ne soient déclarés responsables de quoi que ce soit.
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