Justice

Karachi et la campagne de Balladur: Jean-Louis Debré botte en touche

Le président du Conseil constitutionnel a opposé une fin de non-recevoir à l'avocat des familles des victimes de l'attentat. Ce dernier souhaitait des explications sur la décision prise en 1995 par le conseil de valider les comptes de campagne d'Edouard Balladur alors que les rapporteurs avaient conclu à leur rejet.

Fabrice Arfi et Fabrice Lhomme

Les soupçons d'un financement occulte

Une fin de non-recevoir plutôt sèche, M. Debré n'évoquant même pas dans sa réponse la possibilité de recevoir les familles. Interrogé par Le Monde, dans un article publié dans l'édition du 15 octobre, Jean-Louis Debré avait indiqué : «Je n'étais pas président du conseil en 1995, je n'ai pas le droit d'interroger les anciens membres. Il faudrait que j'aie une bonne raison pour rapatrier les archives. Donc, en l'état, je ne vois pas comment tirer les choses au clair, seule est valable la délibération du conseil constitutionnel, en 1995...»

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