«La Gâchette facile», retour sur un crime policier qui allait susciter la marche de 1983
Le 18 octobre 1980, cité des Flamants à Marseille, Lahouari Ben Mohamed, 17 ans, est tué par un CRS lors d’un banal contrôle. Dans le livre La Gâchette facile qui vient de paraître, son petit frère, devenu policier, revient sur cette histoire, qui sera, avec une série de violences policières et de crimes racistes, à l'origine de la marche pour l'égalité et contre le racisme partie de Marseille en 1983.
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Le 18 octobre 1980, cité des Flamants à Marseille, Lahouari Ben Mohamed, 17 ans, est tué par le CRS Jean-Paul Taillefer, 23 ans, lors d’un banal contrôle routier. Deux tirs mortels de mitraillette Mat 49 en plein visage, comme ça, gratuitement. En 1999, son frère Hassan Ben Mohamed, âgé de seulement 4 ans au moment du meurtre, fait ses premiers pas dans la police comme adjoint de sécurité (ADS). En taisant le traumatisme familial.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
La précocité et l’intensité de la canicule actuelle démontrent à quel point l’heure n’est plus à la transition écologique mais à une écologie de rupture, sans transition. Alors qu’à l’ombre de cet événement sont tapies nombre d’injustices, il est temps de cibler les véritables fossoyeurs du climat.
Dans le cadre d’une nouvelle enquête pour « trafic d’influence » et « prise illégale d’intérêts », la justice a découvert des documents dérangeants pour le secrétaire général de l’Élysée. Non seulement il a été beaucoup plus impliqué qu’on ne l’imaginait dans tous les dossiers concernant de près ou de loin l’armateur MSC, mais des documents ont disparu à certains endroits – mais été retrouvés dans d’autres – afin d’effacer les traces de ses interventions.
En renvoyant uniquement vers une réponse judiciaire, l’exécutif commet une triple erreur après les révélations visant le ministre des solidarités. Il confond justice et éthique, se trompe sur le rôle de la presse et contredit l’esprit des lois qu’il fait voter.
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