Sciences-Po Grenoble : les mêmes intox pour un nouvel emballement
Après l’annonce de la suspension d’un professeur accusé d’islamophobie à l’IEP de Grenoble, de nombreux politiques dénoncent une attaque contre la liberté d’expression. Mediapart revient sur les nombreuses contrevérités relayées depuis.
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IlIl aura fallu attendre neuf mois pour qu’une nouvelle polémique éclate à propos de Sciences-Po Grenoble. L’Institut d’étude politique (IEP) fait de nouveau parler de lui depuis que Le Figaroa révélé que Klaus Kinzler, le professeur d’allemand qui dénonce une supposée « chasse idéologique » au sein de l’école, a été suspendu le 14 décembre pour quatre mois. Sabine Saurugger, directrice de l’institution, a pris cette mesure par arrêté, avant de « saisir le conseil de discipline dans les meilleurs délais ». Cette suspension n’est toutefois pas une sanction et l’enseignant conserve son traitement et ses indemnités le temps de la procédure.