Tennis: six questions sur un détournement de biens publics

Parmi les irrégularités commises au sein de la Fédération française de tennis, sur lesquelles la police judiciaire enquête, l'une d'elles est avérée : le trafic qui a eu lieu autour des billets de Roland-Garros constitue un détournement de biens publics.

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C’est un spectacle inouï qu’offre actuellement la Fédération française de tennis (FFT) : alors qu’elle est secouée par un nouveau scandale, qui a donné lieu à l’ouverture par le parquet national financier d’une enquête préliminaire, les instances dirigeantes, premières éclaboussées à des degrés divers par l’affaire, continuent de superviser comme si de rien n’était une procédure d’élection pour introniser le 18 février prochain un nouveau président. Lequel, sitôt en fonctions, pourrait avoir des comptes à rendre sur ses activités passées. De son côté, le ministre de la ville, de la jeunesse et des sports Patrick Kanner se désintéresse totalement du dossier – bien que la FFT assume par délégation des missions de service public – et semble juste attendre le prochain Roland-Garros, dans l’espoir sans doute d’être invité à la fête et d’y être vu aux côtés de « people » du cinéma ou de la culture.

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