Les différents collectifs de soignants ainsi que des associations de patients en psychiatrie se sont rassemblés mardi 22 janvier à Paris. Depuis un an, le motif n’a pas varié : du personnel supplémentaire et du temps pour soigner au lieu de « contenir ». Une mission sur la psychiatrie démarrait le même jour à l’Assemblée nationale.
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L’appel a été lancé depuis l’hôpital Pinel, à Amiens. Ses soignants sont devenus célèbres pour avoir mené sept mois de grève et tenu un campement jour et nuit pendant plus de douze semaines. Si les Picards ont organisé ce ralliement à Paris, c’est pour montrer que « la lutte, ça paie » et « permet de se sentir vivant ». À Amiens, un protocole de fin de conflit a été signé mi-janvier, avec un accord pour 30 créations de poste sur les 65 demandées. Ils veulent désormais fédérer les différents collectifs de psychiatrie qui ont émergé, souvent de manière spectaculaire, depuis un an, alors que le secteur de la santé doit subir une réforme d'ampleur d'ici à 2022.
Plus de 30 000 personnes auraient trouvé refuge en France depuis le début de la guerre d’invasion russe en Ukraine, en février. Si le gouvernement a assuré que tous les moyens seraient mis en œuvre pour les accueillir, la désorganisation persiste, regrettent les acteurs de terrain.
La croissance a stagné au premier trimestre et ne devrait pas faire beaucoup mieux au deuxième. La compression des revenus réels et l’indifférence quasi complète du gouvernement conduisent à une situation des plus préoccupantes. Toute l’économie se recroqueville.
Emmanuel Macron a réuni mardi les candidats de son camp aux élections législatives. La future majorité qu’il espère obtenir s’annonce macroniste jusqu’au bout des ongles. Le chef de l’État a fait confiance aux députés, conseillers et ministres de son premier quinquennat, balayant les espoirs d’élargissement et de renouvellement dans ses rangs.
La députée de Seine-Maritime Sira Sylla a été une nouvelle fois jugée aux prud’hommes pour répondre de faits de harcèlement sur un collaborateur, qui devait notamment garder son chien et lui acheter cigarettes et champagne. L’élue n’était pas présente à l’audience, étant en campagne pour sa réélection, avec le soutien de la majorité.
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