Le projet de loi sur la moralisation de la vie publique ne traite qu'une petite partie des sujets qui mériteraient de l'être. Au Parlement comme dans les campagnes électorales, l'opacité demeure. Faute de contrôles efficaces. Tour d'horizon.
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C’estC’est bon pour la morale. Mais encore bien insuffisant. Le projet de loi qui sera présenté mercredi en Conseil des ministres n’épuise pas le sujet de la moralité dans la vie publique, loin s’en faut. Car la transparence affichée sur le patrimoine des élus et la lutte proclamée contre les conflits d’intérêts ne représentent qu’une partie du chantier qui devrait s’ouvrir. Depuis sa création, Mediapart n’a eu de cesse de souligner que les élus de la République profitent de privilèges injustifiés, d’un système opaque, et d’une absence de contrôle sur leurs pratiques.