Éric Dupond-Moretti, « un ami du Maroc » au gouvernement
L’affaire Pegasus pose la question des relations du ministre de la justice français avec le Maroc, dont le roi a compté parmi ses clients. Le risque de conflit d’intérêts est à nouveau présent. « Le garde des Sceaux n’est pas un agent double au service d’une puissance étrangère », répond le cabinet d’Éric Dupond-Moretti.
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Au milieu des déflagrations en série que déclenche l’affaire Pegasus, il est un sujet encore peu abordé mais qui mérite de l’être : alors que le Maroc est accusé publiquement d’avoir cherché à espionner les téléphones d’Emmanuel Macron, d’une quinzaine de ministres, d’autres personnalités politiques et de journalistes (ce que conteste le royaume chérifien), il se trouve que l’actuel ministre de la justice français, bien en cour au Maroc, a été jusqu’à une date récente l’avocat du roi Mohammed VI. Le risque d’un nouveau conflit d’intérêts d’Éric Dupond-Moretti, déjà fragilisé par sa mise en examen pour « prise illégale d’intérêts », est bien présent.
Désastre économique, humanitaire, droits humains attaqués… Un an après avoir rebasculé dans les mains des talibans, l’Afghanistan n’en finit pas de sombrer. Pour la minorité LGBT+, le retour des fondamentalistes islamistes est dévastateur.
Mediapart a sillonné la vallée de la Valdaine et ses environs dans la Drôme, à la rencontre d’agriculteurs qui souffrent des canicules à répétition. Des pans de récoltes grillées, des chèvres qui produisent moins de lait, des tâches nouvelles qui s’accumulent : paroles de travailleurs lessivés, et inquiets pour les années à venir.
Il y a un an, le critique de théâtre Jean-Pierre Thibaudat confirmait dans un billet de blog de Mediapart avoir été le destinataire de textes disparus de l’écrivain antisémite Louis-Ferdinand Céline. Aujourd’hui, toujours dans le Club de Mediapart, il revient sur cette histoire et le secret qui l’entourait encore. « Le temps est venu de dévoiler les choses pour permettre un apaisement général », estime-t-il, révélant que les documents lui avaient été remis par la famille du résistant Yvon Morandat, qui les avait conservés.
En renvoyant systématiquement la Nupes à « l’extrême gauche », la Macronie continue de banaliser l’extrême droite qui, présente en force à l’Assemblée nationale, se félicite d’avoir autant de ventriloques.
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