Forbidden Stories, Amnesty International et seize médias internationaux ont révélé avec «Le Projet Pegasus» un immense scandale d’espionnage, qui concerne au moins onze États à travers le monde, des milliers de personnes, et Mediapart – à travers deux journalistes surveillés pour le compte du Maroc. Tous nos articles.
Les téléphones du chef du gouvernement espagnol et de sa ministre de la défense ont été écoutés via Pegasus au printemps 2021. Des responsables catalans s’inquiètent d’un « écran de fumée », alors que le Parti socialiste refuse toujours d’ouvrir une enquête sur l’espionnage des indépendantistes.
Mediapart s’est procuré la plainte que s’apprêtent à déposer 25 des 63 indépendantistes catalans victimes d’écoutes, via Pegasus, depuis leur téléphone portable. À Madrid, le gouvernement de Pedro Sánchez est sous pression. Au Parlement européen, une commission d’enquête vient d’être mise sur pied.
Selon un rapport publié lundi par les experts de Citizen Lab, les faits, inédits par leur ampleur, se sont déroulés entre 2017 et 2020. Ses auteurs mettent en cause le gouvernement espagnol, avec quelques précautions d’usage.
La police de l’État hébreu aurait eu recours au fameux logiciel espion, en dehors de tout cadre légal, pour surveiller de nombreuses personnalités, dont des proches de l’ancien premier ministre Benjamin Netanyahou.
Le gouvernement américain accuse NSO Group d’avoir commercialisé un outil numérique mis au service de la répression de dissidents, militants et journalistes. Cette décision contraste avec la réaction timide des États européens, au premier rang desquels la France.
Le logiciel espion de la société israélienne NSO a été utilisé pour surveiller les téléphones de six Palestiniens. Les concernés sont des fonctionnaires du ministère palestinien des affaires étrangères ou des défenseurs des droits de l’homme.
Les services de renseignement extérieur allemands (BND) utilisent, tout comme la police fédérale (BKA), le logiciel espion israélien Pegasus. Ces révélations mettent en lumière un jeu du chat et de la souris très déséquilibré, entre services de sécurité allemands et partisans d’un contrôle parlementaire renforcé sur leurs activités de surveillance.
Dix jours après les premières révélations du « Projet Pegasus », Mediapart propose une soirée entièrement consacrée à cette vaste affaire d’espionnage de militants, journalistes et politiques à travers le monde. Nous recevons, entre autres, les représentants de Forbidden Stories.
Des investigations menées par les services spécialisés de l’État, après les révélations du consortium Forbidden Stories, ont permis de détecter la « présence de marqueurs suspects » dans les téléphones des ministres Jean-Michel Blanquer, Jacqueline Gourault, Julien Denormandie, Emmanuelle Wargon et Sébastien Lecornu.
Sur le plateau de notre live exceptionnel consacré au « Projet Pegasus », Sandrine Rigaud et Laurent Richard de Forbidden Stories, Lénaïg Bredoux et Edwy Plenel de Mediapart, et Agnès Callamard et Étienne Maynier d’Amnesty International.
Le logiciel « Pegasus » est un outil d’espionnage mais aussi de soft power sécuritaire pour Israël. Quelles conséquences pour la diplomatie ? Que répond l’Europe, alors que la Hongrie l’utilise ? Sur notre plateau : René Backmann et Amélie Poinssot de Mediapart, l’eurodéputée Renew Fabienne Keller, et Martin Untersinger du Monde.
Après les révélations « Pegasus », le pouvoir français est plus que timide à dénoncer les actions du Maroc. Explications lors de notre live avec Lénaïg Bredoux de Mediapart, Joseph Breham, avocat, Hicham Mansouri, journaliste marocain exilé en France, Maati Monjib, historien, et Rosa Moussaoui, journaliste.
Les révélations du « Projet Pegasus » pointent le Rwanda comme l’un des plus grands clients de NSO. Les autorités du pays ont ciblé plus de 3 500 numéros de téléphone. Une surveillance massive qui vise principalement les voix de l’opposition et qui ne surprend ni militants ni journalistes dans un État où la liberté de parole est très contrôlée.
Les révélations du vaste scandale d’espionnage permis par le logiciel « Pegasus » n’ont pas suscité de vive réaction d’Emmanuel Macron et son gouvernement. Eux-mêmes ainsi qu’un millier de Français·e·s sont pourtant concerné·e·s.
Le « projet Pegasus », dévoilé par Forbidden Stories, Amnesty International et 17 médias internationaux met au jour un nouveau scandale de surveillance mondiale. Éclairage d’Agnès Callamard, secrétaire générale d’Amnesty International.
Le scandale « Pegasus » sort de l’ombre le tout-puissant patron du renseignement intérieur et extérieur marocain Abdellatif Hammouchi et interroge le rôle de ce haut dignitaire du Palais que la France craint.
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