Forbidden Stories, Amnesty International et seize médias internationaux ont révélé avec «Le Projet Pegasus» un immense scandale d’espionnage, qui concerne au moins onze États à travers le monde, des milliers de personnes, et Mediapart – à travers deux journalistes surveillés pour le compte du Maroc. Tous nos articles.
Selon les informations de Mediapart, le nom de l’ancienne ministre des armées vient allonger la liste des ministres français espionnés par le matériel vendu par la société israélienne NSO. Elle occupait alors l’un des portefeuilles les plus sensibles du gouvernement.
Mediapart diffuse en avant-première un documentaire produit par Amnesty International qui retrace l’affaire Pegasus, un des plus grands scandales d’espionnage récents. Les cibles : des défenseurs des droits humains et des journalistes. Dont deux de Mediapart.
Un documentaire d’Amnesty International revient sur l’extension de la cybersurveillance, deux ans après le scandale Pegasus, une vaste affaire mondiale d’espionnage opéré par une société privée israélienne pour le compte d’une dizaine d’États.
Le Quai d’Orsay a infligé une sanction financière symbolique à Gérard Araud, ancien ambassadeur de France en Israël et aux États-Unis. Le diplomate n’avait pas sollicité d’autorisation avant de rejoindre plusieurs entreprises étrangères, dont NSO Group, concepteur du logiciel espion Pegasus.
Les téléphones du chef du gouvernement espagnol et de sa ministre de la défense ont été écoutés via Pegasus au printemps 2021. Des responsables catalans s’inquiètent d’un « écran de fumée », alors que le Parti socialiste refuse toujours d’ouvrir une enquête sur l’espionnage des indépendantistes.
Mediapart s’est procuré la plainte que s’apprêtent à déposer 25 des 63 indépendantistes catalans victimes d’écoutes, via Pegasus, depuis leur téléphone portable. À Madrid, le gouvernement de Pedro Sánchez est sous pression. Au Parlement européen, une commission d’enquête vient d’être mise sur pied.
Selon un rapport publié lundi par les experts de Citizen Lab, les faits, inédits par leur ampleur, se sont déroulés entre 2017 et 2020. Ses auteurs mettent en cause le gouvernement espagnol, avec quelques précautions d’usage.
La police de l’État hébreu aurait eu recours au fameux logiciel espion, en dehors de tout cadre légal, pour surveiller de nombreuses personnalités, dont des proches de l’ancien premier ministre Benjamin Netanyahou.
Le gouvernement américain accuse NSO Group d’avoir commercialisé un outil numérique mis au service de la répression de dissidents, militants et journalistes. Cette décision contraste avec la réaction timide des États européens, au premier rang desquels la France.
Le logiciel espion de la société israélienne NSO a été utilisé pour surveiller les téléphones de six Palestiniens. Les concernés sont des fonctionnaires du ministère palestinien des affaires étrangères ou des défenseurs des droits de l’homme.
Les services de renseignement extérieur allemands (BND) utilisent, tout comme la police fédérale (BKA), le logiciel espion israélien Pegasus. Ces révélations mettent en lumière un jeu du chat et de la souris très déséquilibré, entre services de sécurité allemands et partisans d’un contrôle parlementaire renforcé sur leurs activités de surveillance.
Dix jours après les premières révélations du « Projet Pegasus », Mediapart propose une soirée entièrement consacrée à cette vaste affaire d’espionnage de militants, journalistes et politiques à travers le monde. Nous recevons, entre autres, les représentants de Forbidden Stories.
Des investigations menées par les services spécialisés de l’État, après les révélations du consortium Forbidden Stories, ont permis de détecter la « présence de marqueurs suspects » dans les téléphones des ministres Jean-Michel Blanquer, Jacqueline Gourault, Julien Denormandie, Emmanuelle Wargon et Sébastien Lecornu.
Sur le plateau de notre live exceptionnel consacré au « Projet Pegasus », Sandrine Rigaud et Laurent Richard de Forbidden Stories, Lénaïg Bredoux et Edwy Plenel de Mediapart, et Agnès Callamard et Étienne Maynier d’Amnesty International.
Le logiciel « Pegasus » est un outil d’espionnage mais aussi de soft power sécuritaire pour Israël. Quelles conséquences pour la diplomatie ? Que répond l’Europe, alors que la Hongrie l’utilise ? Sur notre plateau : René Backmann et Amélie Poinssot de Mediapart, l’eurodéputée Renew Fabienne Keller, et Martin Untersinger du Monde.
Après les révélations « Pegasus », le pouvoir français est plus que timide à dénoncer les actions du Maroc. Explications lors de notre live avec Lénaïg Bredoux de Mediapart, Joseph Breham, avocat, Hicham Mansouri, journaliste marocain exilé en France, Maati Monjib, historien, et Rosa Moussaoui, journaliste.