Plus de 40 journalistes travaillant pour de grands médias indiens figurent sur une liste secrète de cibles potentielles du logiciel de surveillance israélien. Plusieurs d’entre eux ont été espionnés, probablement par une ou plusieurs agences de l’État indien.
Plusieurs journalistes marocains ont été surveillés via le logiciel espion Pegasus de la firme israélienne NSO. Le Maroc déploie des moyens colossaux pour bâillonner les dernières voix libres et, plus largement, toute la société civile.
Un tribunal de Casablanca a condamné lundi le journaliste et défenseur des droits humains Omar Radi à six ans de prison dans une double affaire d’« espionnage » et de « viol » à l’issue de son procès en première instance.
La société NSO affirme ne vendre son logiciel que dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et le crime organisé. De nombreux rapports ont déjà prouvé sa présence dans les téléphones de journalistes ou opposants de nombreux pays.
Forbidden Stories, Amnesty International et seize médias internationaux ont révélé l’un des plus grands scandales d’espionnage de la décennie, qui concerne au moins onze États à travers le monde.