Expulsions d’enfants scolarisés: Leonarda qui cache la forêt
Leonarda n'est qu'un cas parmi d'autres de jeunes scolarisés vivant sous la menace d'une expulsion. Plusieurs associations, élus et partis politiques demandent l’interdiction des reconduites à la frontière d’enfants allant à l'école. En la matière, la circulaire que Manuel Valls vient d'envoyer aux préfets est moins protectrice que celle de Nicolas Sarkozy de 2005.
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Profitant de la focalisation des médias sur l’affaire Leonarda, plusieurs associations, élus et partis politiques se saisissent de l’occasion pour demander l’interdiction des expulsions d’enfants étrangers scolarisés. Car des dizaines de Leonarda vivent actuellement en France, dans le silence de l’anonymat, sous la menace d’une reconduite à la frontière, selon le Réseau éducation sans frontière (RESF), dont le principal mot d’ordre depuis sa création en 2004 est la régularisation des parents dont les enfants vont à l’école. « Leonarda n’est qu’un cas qui cache la forêt », insiste Brigitte Wieser, membre de ce réseau, qui rappelle que l’école est le lieu d’intégration républicain par excellence.
Mardi 2 août, une majorité d’électeurs de l’État américain du Midwest a rejeté un amendement à la Constitution locale qui aurait permis la restriction, voire l’interdiction, du droit à l’avortement. Il s’agissait du premier test électoral depuis la révocation de l’arrêt « Roe v. Wade » en juin.
À la suite d’une révolte des emprunteurs, le pouvoir a dû réagir pour stabiliser la situation, mais le vrai problème reste son incapacité à construire un nouveau modèle économique.
Le 20 juillet, des milliers de colons israéliens se sont donné rendez-vous aux quatre coins de la Cisjordanie pour y créer dix nouveaux avant-postes en une soirée, espérant influencer la politique du gouvernement. Au grand dam des Palestiniens, qui voient de plus en plus de terres confisquées, et la violence des colons s’intensifier.
Les vagues de chaleur océanique s’intensifient, comme l’alerte la climatologue du Giec Valérie Masson-Delmotte. Elles causent le blanchissement et la dégradation des récifs coralliens, la mortalité de masse d’oiseaux marins, mais aussi des risques pour la santé humaine à cause de la prolifération d’algues toxiques.
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