Et maintenant, changer d’imaginaire

« La pire séduction du mal, écrivait Kafka, c’est la provocation au combat. » Voilà le piège du terrorisme. En décrétant l’état d’urgence, un tournant sécuritaire et une révision constitutionnelle, François Hollande est tombé dans ce piège avec le soutien unanime de la majorité et de l’opposition. Son choix conjugue une souveraineté affaiblie et un militarisme impuissant.

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Pour la deuxième fois en moins d’un an, le terrorisme a frappé à Paris. Cette fois, ce n’est pas sous le prétexte de punir la rédaction de Charlie Hebdo qui avait publié des caricatures du Prophète, mais comme un acte de représailles contre l’engagement militaire de la France en Syrie. Selon plusieurs témoignages, les terroristes auraient déclaré à leurs otages dans la salle de concert du Bataclan : « C’est la faute de Hollande, c’est la faute de votre président, il n’a pas à intervenir en Syrie. »

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