L’épidémie et le confinement agissent comme un révélateur de la pauvreté et de l’archaïsme de notre justice. Ce service public est-il encore assuré, ou est-il entièrement confiné ?
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PeutPeut-il encore y avoir une justice en période d’épidémie ? Brutale, la question n’en est pas moins légitime. Depuis six semaines de confinement pour cause de coronavirus, notre justice apparaît pour ce qu’elle est, une institution pauvre et vieillotte, malgré le dévouement des personnels et des budgets en hausse ces dernières années. Magistrats, greffiers, fonctionnaires de justice, conseillers d'insertion, éducateurs et surveillants pénitentiaires font ce qu’ils peuvent, dans un contexte de dénuement relatif, aggravé par la crise sanitaire. Mais le résultat n’y est pas, loin de là.