France

Christian Jacob, la victoire de Copé... et du RPR

Christian Jacob a été élu, mardi 23 novembre, président du groupe UMP à l'Assemblée. La victoire du bras droit de Jean-François Copé, ancien ministre de Chirac, issu du monde agricole, ne ravit pas l'Elysée. Portrait.

Marine Turchi

«La période où le président intervenait sur la présidence du groupe est révolue. C'est aux parlementaires de décider!» Voilà la réponse qu'a adressée le conseiller élyséen Olivier Biancarelli – qui réunit chaque semaine les députés sarkozystes au Palais Bourbon – à un parlementaire qui l'interrogeait sur la succession de Copé à la présidence du groupe UMP à l'Assemblée, il y a deux semaines. Derrière cette neutralité de façade, l'exécutif soutenait pourtant discrètement la candidature de Jean Leonetti. Issu du parti radical valoisien de Jean-Louis Borloo, son élection aurait permis un rééquilibrage après un remaniement jugé trop «RPR» par les élus centristes et libéraux. Il aurait surtout évité de laisser les clés du parti et du groupe à Jean-François Copé.

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