Le meilleur allié du pouvoir face aux « gilets jaunes » est l’extrême droite, dont l’action antisémite et raciste ruine les exigences démocratiques et sociales du mouvement. La responsabilité des gauches est dès lors décisive pour éviter ce face-à-face mortifère. Or, à force de divisions et de précautions, elles risquent de manquer ce rendez-vous.
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TouteToute complaisance vis-à-vis des tentatives de l’extrême droite antisémite, raciste et xénophobe d’annexer et de dévoyer le mouvement des « gilets jaunes » annonce la ruine de ses exigences démocratiques et sociales initiales. Parti de l’inégalité naturelle, tenant des hiérarchies entre humanités, origines, conditions, cultures, religions, sexes et genres, l’extrême droite est l’ennemi de ce qui est au moteur initial de la colère des ronds-points : une demande radicale d’égalité face à l’injustice fiscale et contre la dépossession politique (lire notre article La bataille de l’égalité).