La course d’obstacles s’achève pour les villes contraintes de passer aux 35 heures
En janvier, tous les agents municipaux devront travailler 1 607 heures par an. Dans de nombreuses villes, cela signifie abandonner des jours de congés obtenus par le passé. Pour les maires de gauche, le casse-tête va laisser des traces. Certains refusent carrément d’appliquer la réforme.
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Un long marathon qui s’achève, sans avoir complètement réglé les difficultés qui se poseront encore. Et laissant pour certains un gros point d’interrogation sur la suite. Dans des mairies un peu partout en France, les fêtes de fin d’année signent (presque) la fin de mois d’âpres discussions et de tentatives de mises en œuvre acrobatiques d’un principe désormais intangible : l’application des 35 heures de travail hebdomadaires pour tous les employés municipaux, dans les villes et les agglomérations.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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