L’antifascisme cherche sa voie face aux éclats de l’extrême droite
Éric Zemmour et Marine Le Pen en campagne présidentielle d’un côté, des groupuscules d’extrême droite dans la rue et sur les réseaux sociaux de l’autre. En face, les militants antifascistes cherchent des pratiques nouvelles, malgré le poids de leurs vieilles querelles.
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Mi-janvier, environ 200 militants d’ultradroite, dont certains arboraient des signes nazis, ont défilé dans les rues de Paris, en marge d’une manifestation anti-passe sanitaire. Début décembre 2021, le condamné pour haine raciale Éric Zemmour organisait en Île-de-France un grand rassemblement dans lequel des militant·es antiracistes se sont fait cogner et expulser. Au-delà des bastions traditionnels de l’extrême droite militante que peuvent être les villes de Strasbourg, Nice ou Lyon, des groupes néofascistes s’affichent sans vergogne dans des villes jusque-là épargnées, comme Grenoble ou Besançon (lire le décompte précis établi par le site Rapports de force d'un an de violences d'extrême-droite ici).
L’ancien patron des députés LR, Damien Abad, a été nommé ministre des solidarités en dépit d'un signalement pour des faits présumés de viols adressé à LREM et LR par l’Observatoire des violences sexistes et sexuelles en politique. Deux femmes, dont Mediapart a recueilli les témoignages, l’accusent de viol, en 2010 et 2011. Il conteste les faits.
L’arrivée au pouvoir de Xi Jinping il y a près de dix ans a été marquée par un durcissement du contrôle du débat public en Chine, en particulier sur les réseaux sociaux. Les critiques de la politique « zéro Covid » ou de la guerre déclenchée en Ukraine par l’allié russe viennent d’en faire les frais.
Après quelque 150 projections-débats dans des cinémas partout en France, « Media Crash » est désormais disponible sur Mediapart, avec des bonus. Le film a suscité l’inquiétude des dizaines de milliers de spectateurs qui l’ont déjà vu, face à la mainmise sur l’information de quelques propriétaires milliardaires, aux censures qu’il révèle et à la fin annoncée de la redevance.
par
Valentine Oberti
et Luc Hermann (Premières lignes)
Attentats du 13-Novembre : les grands entretiens
— Entretien
Le commissaire divisionnaire SI 562 – le nom de code le désignant – a dirigé la section chargée des enquêtes judiciaires liées au terrorisme islamique à la DGSI, entre 2013 et 2020. Il offre à Mediapart une plongée inédite dans les arcanes du service de renseignement.
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