Affaire Benalla: «Qu’ils viennent me chercher!» disait Macron. Sauf s’ils sont sénateurs...
Cet été encore, le président de la République faisait mine de prendre toutes ses responsabilités dans l’affaire Benalla. Mais face aux conclusions accablantes du rapport d’enquête sénatoriale, l’exécutif se retranche à présent derrière la séparation des pouvoirs. Interrogés, les constitutionnalistes penchent majoritairement du côté du Sénat, regrettant une polémique « écran de fumée ».
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Le débat avait surgi à l’été 2018, au moment de la mise en place de la commission d’enquête sénatoriale sur l’affaire Benalla. Il a réapparu sept mois plus tard, mercredi 20 février, à l’occasion de la publication du rapport accablant de ladite commission. Après avoir laissé Benjamin Griveaux, porte-parole du gouvernement, expliquer, sans avoir eu le temps d’en prendre connaissance, que les conclusions des sénateurs contenaient « manifestement beaucoup de contrevérités », le premier ministre est lui-même monté au créneau pour fustiger le fruit de ces travaux parlementaires.
L’arrivée au pouvoir de Xi Jinping il y a près de dix ans a été marquée par un durcissement du contrôle du débat public en Chine, en particulier sur les réseaux sociaux. Les critiques de la politique « zéro Covid » ou de la guerre déclenchée en Ukraine par l’allié russe viennent d’en faire les frais.
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par
Valentine Oberti
et Luc Hermann (Premières lignes)
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— Entretien
Le commissaire divisionnaire SI 562 – le nom de code le désignant – a dirigé la section chargée des enquêtes judiciaires liées au terrorisme islamique à la DGSI, entre 2013 et 2020. Il offre à Mediapart une plongée inédite dans les arcanes du service de renseignement.
L’affaire Patrick Poivre d’Arvor est symptomatique de la culture de l’impunité et de la tolérance sociale qui a longtemps prévalu, notamment dans les entreprises, concernant les comportements sexuels problématiques. Elle est aussi le reflet du chemin qu’il nous reste à parcourir.
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