Médias

Le groupe Lagardère condamné pour le licenciement de Valérie Trierweiler

Le conseil des prud’hommes vient de condamner le groupe Lagardère à verser 120 000 euros à la journaliste pour son licenciement « sans cause réelle et sérieuse » de « Paris Match ». Mais il ne retient pas l’hypothèse que cette éviction serait intervenue en raison de la détestation de Sarkozy envers Hollande, et donc envers son ex-compagne.

Laurent Mauduit

Avant qu’il ne cède son empire de presse, comprenant Paris Match, Le Journal du dimanche ou encore Europe 1, au milliardaire Vincent Bolloré, Arnaud Lagardère, patron du groupe qui porte son nom, a souvent eu la fâcheuse réputation de mettre ses médias au service de ses puissants amis, et tout particulièrement de celui qu’il a souvent présenté comme son « frère », Nicolas Sarkozy. Mais il n’était jusqu’à présent jamais arrivé qu’une juridiction ait à juger une affaire qui découle de ce système de presse d’influence ou de connivence.

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