Parlement Parti pris

Grossesse ou mandat : l’Assemblée ne laisse pas le choix aux femmes

Rien ou presque n’est prévu si une députée doit siéger enceinte à l’Assemblée nationale. Alors que la parité a fléchi au Palais-Bourbon, le voile pudique jeté sur l’arrivée d’un enfant pour une parlementaire interroge la place que l’on accorde aux femmes dans la vie politique.

Mathilde Goanec

Après une augmentation fulgurante du nombre de femmes à l’Assemblée nationale il y a cinq ans, la parité recule en 2022. Une bonne part de l’explication se trouve dans la faible propension des hommes à laisser leur place, malgré tous les mécanismes, y compris financiers, pour les y contraindre. Comme l’avait souligné l’ex-députée Valérie Petit auprès de Mediapart, « le sexisme est comme une bête blessée qui résiste car elle sait que c’est la fin ». La résistance s’avère particulièrement efficace au Palais-Bourbon, qui comptait, il y a 20 ans à peine, plus de 12 % d’élues.

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