Énergies

Le Tricastin suspendu à deux barres de combustible radioactif

Deux assemblages de combustibles, hautement radioactifs, suspendus dans l'eau au-dessus d'autres barres d'uranium et des ingénieurs atomiques qui se creusent la cervelle pour les décrocher en toute sécurité: voici le tableau inédit qu'offre le réacteur deux de la centrale nucléaire EDF du Tricastin depuis le 8 septembre, jour de l'incident. La résolution de l'"anomalie" pourrait encore prendre deux semaines.

Louise Fessard

Depuis le 8 septembre, à la centrale nucléairedu Tricastin (Drôme), le souffle des ingénieurs EDF est suspendu à deux assemblages d'uranium irradié, restés accrochés au couvercle de la cuve du réacteur lors d'une banale opération de renouvellement. Chaque année, les équipes d'EDF déchargent ainsi complètement le combustible du réacteur pour faire des travaux et renouveler environ un quart du cœur. Lors de cette opération, deux des 157 assemblages de combustiblesont «restés suspendus», «désengagés aux deux tiers du cœur», selon l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN).

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