Le premier ministre Édouard Philippe détaillera ce lundi la réforme de la SNCF. Les services publics sont, plus encore que la Sécurité sociale, des signes distinctifs du modèle social français. Achever leur démantèlement, comme le souhaite le gouvernement, constituerait une grave régression démocratique.
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Des grèves massives de l’hiver 1995, déclenchées pour protester contre les ordonnances d’Alain Juppé sur l’assurance maladie jusqu’aux conflits successifs, qui ont souvent paralysé le pays, à l’occasion de réformes successives des régimes de retraite, l’histoire sociale française contemporaine en témoigne : les Français sont attachés à leur Sécurité sociale, tout comme ils le sont au système d’assurance-chômage. Le système français de protection sociale, au sens large, est l’un des ressorts majeurs du modèle français. Et tous les gouvernements qui, ces dernières années, l’ont oublié en ont souvent payé un prix politique très fort, ou ont été contraints de n’avancer qu’à pas comptés dans leur réforme de dérégulation.
Plus de 30 000 personnes auraient trouvé refuge en France depuis le début de la guerre d’invasion russe en Ukraine, en février. Si le gouvernement a assuré que tous les moyens seraient mis en œuvre pour les accueillir, la désorganisation persiste, regrettent les acteurs de terrain.
La croissance a stagné au premier trimestre et ne devrait pas faire beaucoup mieux au deuxième. La compression des revenus réels et l’indifférence quasi complète du gouvernement conduisent à une situation des plus préoccupantes. Toute l’économie se recroqueville.
Emmanuel Macron a réuni mardi les candidats de son camp aux élections législatives. La future majorité qu’il espère obtenir s’annonce macroniste jusqu’au bout des ongles. Le chef de l’État a fait confiance aux députés, conseillers et ministres de son premier quinquennat, balayant les espoirs d’élargissement et de renouvellement dans ses rangs.
La députée de Seine-Maritime Sira Sylla a été une nouvelle fois jugée aux prud’hommes pour répondre de faits de harcèlement sur un collaborateur, qui devait notamment garder son chien et lui acheter cigarettes et champagne. L’élue n’était pas présente à l’audience, étant en campagne pour sa réélection, avec le soutien de la majorité.
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