Justice Reportage

« Je ne peux pas vivre haïe par l’homme de ma vie » : au tribunal, le témoignage post-mortem d’une victime de violences conjugales

Fabien A. comparaissait jeudi 24 avril devant le tribunal d’Évreux pour les violences infligées à son ex-compagne. Astrid Marsillaud s’est donné la mort en 2023 après des années de violences. Elle avait consigné son quotidien de souffrance dans un « mémo » sécurisé hébergé par une association.

Manuel Sanson

Évreux (Eure).– Devant l’entrée du tribunal, Sandrine Marsillaud, le visage marqué, les yeux rougis, tient contre elle une photo en noir et blanc de sa sœur Astrid avec son fils dans les bras. Non loin, quelques personnes ont répondu à l’appel du collectif #NousToutes 27 pour un rassemblement en hommage à Astrid, photographe de formation. L’une d’elles met en avant une pancarte en carton avec le slogan « On te croit »

Réservé aux abonné·es

Se connecter

La lecture des articles est réservée aux abonné·es

Se connecter