Arago: comment l’arsenal législatif réprime les mouvements sociaux et étudiants

L’affaire Arago le rappelle : l’arsenal législatif français autorise une sévère répression judiciaire des mouvements sociaux. Ancienne, la « criminalisation » des mouvements sociaux est en marche. À la suite de l’occupation de ce lycée de l’est parisien, 102 lycéens et étudiants opposés à Parcoursup, parmi lesquels 40 mineurs, ont été placés en garde à vue, notamment sur le fondement du délit d’« intrusion dans un établissement scolaire » créé sous Nicolas Sarkozy.

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C’est une réalité que l’on redécouvre cycliquement, à l’occasion d’une forte mobilisation sociale, ou lorsqu’un proche est directement impacté : l’arsenal législatif français a été régulièrement renforcé depuis trois décennies, et il autorise une sévère répression judiciaire des mouvements sociaux, lycéens et étudiants. C’est ce que l’on appelle la « criminalisation » du militantisme et des mouvements sociaux, régulièrement dénoncée par des syndicats, des associations de défense des droits de l’homme et des avocats, et aussitôt oubliée.

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