Quand la BCE subventionne le milliardaire Bernard Arnault
Par sa politique monétaire, la Banque centrale européenne favorise les groupes riches. Au travers d’une émission obligataire historique, le groupe LVMH en est l’un des principaux bénéficiaires. La députée européenne (FI) Manon Aubry s’insurge contre ces largesses.
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C’est le paradoxe du débat économique français : les controverses s’enflamment dès qu’il est question d’une réforme possible de la taxation du capital ou de l’épargne, mais elles sont faibles ou inexistantes quand il en va de la politique monétaire, même si les enjeux peuvent être beaucoup plus considérables. Qui s’intéresse en France, par exemple, aux programmes d’achats d’actifs financiers conduits par la Banque centrale européenne (BCE) ? Mis à part l’eurodéputée (France insoumise) Manon Aubry, pas grand monde. Pour une raison simple : la complexité technique du sujet est telle que même les polémistes les plus talentueux ont peu de chance de faire vibrer leur auditoire avec un sujet aussi peu roboratif. Résultat : personne, ou presque, ne se saisit du sujet.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
La précocité et l’intensité de la canicule actuelle démontrent à quel point l’heure n’est plus à la transition écologique mais à une écologie de rupture, sans transition. Alors qu’à l’ombre de cet événement sont tapies nombre d’injustices, il est temps de cibler les véritables fossoyeurs du climat.
Dans le cadre d’une nouvelle enquête pour « trafic d’influence » et « prise illégale d’intérêts », la justice a découvert des documents dérangeants pour le secrétaire général de l’Élysée. Non seulement il a été beaucoup plus impliqué qu’on ne l’imaginait dans tous les dossiers concernant de près ou de loin l’armateur MSC, mais des documents ont disparu à certains endroits – mais été retrouvés dans d’autres – afin d’effacer les traces de ses interventions.
En renvoyant uniquement vers une réponse judiciaire, l’exécutif commet une triple erreur après les révélations visant le ministre des solidarités. Il confond justice et éthique, se trompe sur le rôle de la presse et contredit l’esprit des lois qu’il fait voter.
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