Extrêmes droites : le laboratoire français

À Perpignan, l’extrême droite s’offre trois jours de célébration de l’Algérie française

À quelques jours des 60 ans de l’indépendance de l’Algérie, le maire Louis Aliot (RN) met à l’honneur l’Organisation armée secrète (OAS) et les responsables du putsch d’Alger pendant un grand week-end d’hommage à « l’œuvre coloniale ».

Lucie Delaporte

Le menu est copieux et pour le moins indigeste. Pendant trois jours, la ville de Perpignan, qui a versé pour l’occasion 100 000 euros au Cercle algérianiste, une association de nostalgiques de l’Algérie française, organise jusqu’au dimanche 26 juin un événement où elle se proclame « capitale des Français d’Algérie ».

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