«Burkini»: ordre public contre liberté de conscience devant le conseil d’État

Le conseil d'État, a auditionné ce jeudi les parties prenantes, à propos de l'arrêté anti-burkini pris par le maire de Villeneuve-Loubet. La LDH et le CCIF ont dénoncé des atteintes à la liberté de conscience, de se vêtir et d’aller et venir, tandis que l'avocat de la ville s'est réfugié derrière la notion d'ordre public, tout en cherchant à minimiser l'affaire.

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Il y avait foule au conseil d’État ce jeudi après-midi pour l’audition des parties en présence dans le cadre de l’affaire qui oppose la Ligue des droits de l’homme (LDH) et le Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF), à la ville de Villeneuve-Loubet (Alpes-Maritimes). En cause : l’arrêté municipal du 5 août 2016, validé en première instance par le tribunal administratif de Nice, le 19 août, exigeant sur les plages de la commune le port de « tenues respectueuses des bonnes mœurs et de la laïcité », et que les requérants considèrent comme contraire à la liberté de conscience, à la liberté de se vêtir et à la liberté d’aller et venir.

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