Près de Dijon, les «TRW» licenciés de l'automobile font le bilan d'un an de lutte

L'équipementier automobile américain TRW vient d'être racheté. Près de Dijon, 148 employés licenciés cherchent aujourd'hui un emploi. C'est pour eux la fin de quatorze mois de combat avec leur employeur qui les ont conduits à deux reprises en Pologne pour comprendre les raisons de la délocalisation dont ils ont été victimes.

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Longvic (Côte-d'Or), de notre envoyé spécial.   Ils n'étaient qu'une miette dans un océan de transactions boursières. L'annonce du rachat de l'équipementier automobile américain TRW par son homologue allemand ZF Friedrichshafen AG pour la somme de 13,5 milliards de dollars (10,4 milliards d'euros), le 15 septembre 2014, démontre à quel point la stratégie d'un grand groupe peut être antagoniste à celle de ses employés. Le site de TRW Longvic (Côte-d'Or) était voué à la fermeture, ses 148 employés destinés à un plan social. Après quatorze mois de bras de fer avec leur direction, les anciens membres du conseil d'entreprise se sont réunis, début septembre, pour un dernier repas.

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