Après le deuxième tour, le « soulagement amer » des Français de gauche
Mediapart a interrogé certains des citoyens déjà croisés au fil des reportages précédant la réélection d’Emmanuel Macron. Presque tous se réjouissent de la défaite de Marine Le Pen, mais ils n’anticipent pas un second quinquennat correspondant à leurs attentes de justice sociale ou d’égalité.
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DimancheDimanche 24 avril, Zoulikha Tounsi a eu peur, « très peur ». Au point que pour la première fois de sa vie, cette Franco-Algérienne de 72 ans, habitant à Saint-Fons (Rhône), une banlieue populaire de Lyon, est allée voter. Son choix s’est porté sur Macron, « qui n’est pas parfait, mais qui assure au moins sur l’international ». Depuis son petit appartement de la cité Dussurgey, la retraitée, installée en France depuis plus d’un demi-siècle, confie : « On ne peut pas dire que je sautais de joie, l’ambiance était plutôt au sauve-qui-peut. »