Parlement : l'urgence de la transparence

Des députés demandent un contrôle de leurs notes de frais

L'exemple de Pascal Terrasse le montre : des parlementaires utilisent l'enveloppe censée financer leurs frais professionnels pour des dépenses personnelles (vacances, voyages, etc.). Dix-sept députés de différents partis ont pourtant déposé une proposition de loi cet automne visant à enfin contrôler ces frais. Ils n'ont pas été entendus, et le regrettent fortement. 

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Qu’un député se serve de l’argent public pour ses vacances personnelles ne semble pas émouvoir la classe politique française. Après les révélations de Mediapart sur l’usage privé (vacances familiales, billets de train, bars, etc.) fait par Pascal Terrasse de son IRFM (indemnité représentative de frais de mandat) de 6 412 euros brut par mois, pourtant censée servir à financer uniquement ses frais professionnels, l’Assemblée nationale n’a pas réagi. Comme si cela n’était pas grave. Ou trop répandu pour qu’il soit utile de s’en offusquer.

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